Permission clandestine
La «permission clandestine», en France, sous l'Ancien régime, sert à désigner une permission officieuse qu'on accorde à la publication de certains ouvrages plus ou moins mal vus.
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- Sous l'Ancien Régime, en France, tout livre paru sans permission ni privilège était par principe illicite ; on sait que ces livres «interdits»... (source : books.google)
- Une permission clandestine intervenait lorsque on faisait dire au libraire qu'il pouvait imprimer son ouvrage et que la police ferait semblant de l'ignorer et ... (source : clairaut)
La «permission clandestine», en France, sous l'Ancien régime, sert à désigner une permission officieuse qu'on accorde à la publication de certains ouvrages plus ou moins mal vus. Quoique ces ouvrages ne soient pas officiellement autorisés, les autorités décident alors de fermer les yeux sur leur impression[1].
Présentation
Ces «permissions clandestines» sont , dans les faits, octroyées par des personnes n'ayant pas autorité pour les accorder, mais la Chancellerie, néenmoins au courant, ferme les yeux et ne remet pas en cause ces autorisations. Ceci permet une gestion de la situation au cas par cas, pour ne pas interdire un ouvrage dont les idées sont désapprouvées par le pouvoir, mais qui ne paraît pas pour tout autant véhiculer des idées dangereuses[2].
Un exemple de permission clandestine suivi d'une interdiction, suite à un revirement du pouvoir, est celui des Provinciales de Pascal[2].
Références
Bibliographie
- Frédérique Leblanc, Libraire : un métier, Editions L'Harmattan, 1998 (ISBN 9782738462756)
- Ouvrage collectif, Les Privileges de librairie sous l'Ancien régime
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